Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Sahara Occidental 2007
Archives
Derniers commentaires
21 septembre 2007

Sahara occidental : l’interprète se mue en commissaire politique de la direction du Polisario

camps_de_tindouf

(Photo des camps de Tindouf où lespopulation sont maintenues en situation d'enfermement par la direction du Polisario)

Les journalistes croyaient que la conférence de presse de jeudi tenue au Palais des Nations Unies à Genève, était une conférence de presse comme les autres. Celles qui ponctuaient les travaux des différentes sessions du tout nouveau organe de l'ONU, le Conseil des droits de l'homme, qui tient jusqu'au 28 septembre courant sa 6ème session.

Les animateurs de la conférence ont été présentés comme étant des "militants résidant au Sahara Occidental" et "membres de différentes associations des droits de l'homme". En question, l'état actuel de ces droits dans cette région.

Un interprète se charge de la traduction vers le français des réponses des animateurs de la conférence de presse. Rien de plus normal jusque là.

La première remarque relevée par les journalistes arabophones présents c'est la propension de ce dernier à forcer le trait dans la traduction des propos tenus par les intervenants, allant parfois jusqu'à leur faire dire ce qu'ils n'ont pas dit.

Des échanges de regards en disaient long sur le fond de leur pensée. Le discours tenu, manichéen à outrance, n'était en réalité que le remake sempiternel que l'assistance écoute, depuis plus de trente ans, en attendant de se faire une idée propre sur ce débit de paroles qui met les grands méchants d'un côté et des êtres angéliques de l'autre.

Vient le traditionnel échange "questions-réponses". Elles ont porté sur l'impact des négociations de Manhassett sur la situation dans le Sahara marocain, les raisons de la non publication du rapport du Haut Commissariat des Droits de l'Homme.

Des questions ordinaires avant qu'une journaliste d'une radio internationale revienne sur les "manifestations toutes pacifiques organisées par des personnes tout aussi pacifiques et qui se sont trouvées dans les prisons, objets d'intimidations incessantes".

Comment alors vous expliquez les cocktails molotov jetés sur la voie public et le recours aux explosifs ayant fait des victimes parmi les civils? demande-t-elle.

Un journaliste d'une Agence de presse européenne revient à la charge pour demander quelles étaient les sources des statiques avancées à propos des chiffres de personnes en détention à savoir 5000 personnes?

Comment un Etat décrit comme répressif, et non respectueux des droits de l'homme leur donne des passeports marocains et leur permet de se déplacer partout dans le monde, en défendant leurs thèses sans être inquiétés au retour? Cet Etat respecte au moins un droit de l'homme, celui de la libre circulation, comment peuvent-ils expliquer cette contradiction?

A force de description calomnieuse un journaliste a tout simplement demandé comment êtes vous sortis pour venir ici ? s'attendant sans doute d'après ce qu'il a entendu à une histoire de chevalerie et de bravoure pour que ces personnes puissent faire entendre leurs voix dans les espaces de droits humains.

Décontenancés, "militants" les militants ont jeté un regard d'appel au secours à l'interprète qui a répondu à leur place. La réponse était laconique et visiblement à contre coeur, "Ils sont sortis par voie normale".

Les réponses aux autres questions des journalistes n'étaient guère plus convaincantes. Et les journalistes sont devenus encore plus sceptiques lorsque l'interprète est sorti de ses gongs et s'est arrogé le droit de répondre devant l'assistance médusée à une question sur leur "position vis-à-vis de la dernière résolution de l'ONU qui encourage les parties dans le sens d'une solution politique négociée mutuellement acceptable".

Enervé, l'intervenant a fait tomber le masque, "C'est moi qui va vous répondre parce qu'il s'agit d'une question politique". La journaliste fait observer que "depuis le début de la conférence tout était politique". "Madame je suis Baba Sayyid, responsable des relations extérieures du "Polisario", a-t-il révélé avant de commencer à développer la thèse désuète sur le référendum. L'interprète était en fait un représentant du Polisario de haut calibre. Du coup un silence total a régné sur la salle.

A l'issue de la conférence de presse, ce coup de théâtre a animé la discussions entre journalistes certains parlent "de véritable endoctrinement", d'autres "d'encadrement ne laissant aucune réelle liberté de parole". Tandis que bon nombre s'est demandé quelle crédibilité donner à des ONG européennes comme celle parrainant la conférence qui prétendent défendre les droits de l'homme et qui sont complices de ce genre de subterfuges ?

Sources : le site politique du Sahara occidental : 

            www.corcas.com

Voir aussi : Le portail du Sahara occidental :

            www.sahara-online.net

Le site de la culture hassani :

            www.sahara-culture.com   

Le site des villes du Sahara occidental : 

            www.sahara-villes.com

Le site du développement économique du Sahara occidental : 

                              www.sahara-developpement.com 

Publicité
Commentaires
Sahara Occidental 2007
  • Le Sahara occidental dont je suis originaire fait parti de mon pays le Maroc. Elle fait l'objet de revendication séparatiste et de manoeuvres de la part du pays voisin l'Algérie. C'est sur ce problème que je voudrais informer et débattre avec les autres.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Publicité